
Le général, commandant en chef Vo Nguyên Giap, un excellent et proche élève du président Hô Chi Minh, le « Grand frère » de l'héroïque Armée populaire du Vietnam, est aimé, respecté et admiré au niveau international et fait la fierté de plusieurs générations des officiers et des soldats dans toute l'armée.
N’ayant passé par aucune école militaire, mais sous la direction totale, absolue, judicieuse et créative du Parti communiste du Vietnam et de son leader Hô Chi Minh, le général légendaire du Vietnam et du monde Vo Nguyên Giap, en collaboration avec le Commandement général de l'Armée populaire du Vietnam, la Commission militaire centrale et le ministère de la Défense, a dirigé et commandé la construction de l'armée à partir de « zéro » pour développer rapidement ses forces et ses qualifications, sa puissance de combat, pour vaincre de nombreux généraux célèbres de puissantes armées impérialistes et colonialistes dans le monde, changeant ainsi le cours de l'histoire nationale et humaine.
Son nom et sa carrière sont gravés à jamais dans l'histoire de la nation, en tant qu’un général célèbre dans l'histoire du monde, contribuant à enrichir l'art militaire vietnamien, contribuant à la formation et au développement de l'apprentissage de la théorie militaire - la stratégie de guerre populaire unique du Vietnam à l'époque de Hô Chi Minh.
Il est également le premier et le seul commandant en chef de l'Armée populaire vietnamienne, le premier général et aussi le général qui a vaincu le plus de généraux.
Le général Vo Nguyên Giap est né le 25 août 1911, dans la commune de Lôc Thuy, district de Lê Thuy, province de Quang Binh (au Centre du vietnam), dans une famille patriotique.
Il s'est engagé très jeune sur la voie révolutionnaire sous la direction de ses aînés et de ses professeurs à l'École nationale de Huê (Quôc Hoc Huê), a participé à des organisations patriotiques et révolutionnaires : l'Association de la jeunesse révolutionnaire du Vietnam, le Parti révolutionnaire Tân Viêt, la Fédération communiste d'Indochine.
Il est devenu un membre suppléant du Comité central, chargé de la propagande et des communications de la Commission générale du Parti révolutionnaire Tân Viêt.
Vo Nguyên Giap a grandement contribué à la promotion de l'organisation Tân Viêt au sein de la Fédération communiste indochinoise - l'une des trois organisations prédécesseurs du Parti communiste du Vietnam.
Il fut condamné à 2 ans de prison par les colonialistes français pour avoir participé au soutien du mouvement des Soviets de Nghê - Tinh.

Le général Vo Nguyên Giap est né le 25 août 1911, dans la commune de Lôc Thuy, district de Lê Thuy, province de Quang Binh (au Centre du vietnam), dans une famille patriotique.
Il s'est engagé très jeune sur la voie révolutionnaire sous la direction de ses aînés et de ses professeurs à l'École nationale de Huê (Quôc Hoc Huê), a participé à des organisations patriotiques et révolutionnaires : l'Association de la jeunesse révolutionnaire du Vietnam, le Parti révolutionnaire Tân Viêt, la Fédération communiste d'Indochine.
Il est devenu un membre suppléant du Comité central, chargé de la propagande et des communications de la Commission générale du Parti révolutionnaire Tân Viêt.
Vo Nguyên Giap a grandement contribué à la promotion de l'organisation Tân Viêt au sein de la Fédération communiste indochinoise - l'une des trois organisations prédécesseurs du Parti communiste du Vietnam.
Il fut condamné à 2 ans de prison par les colonialistes français pour avoir participé au soutien du mouvement des Soviets de Nghê - Tinh.
L’avril 1940 marqua un tournant dans la vie révolutionnaire de Vo Nguyên Giap.
Lui et Pham Van Dông furent directement chargés par le camarade Hoang Van Thu - secrétaire du Comité du Parti du Nord, de se rendre dans le sud de la Chine pour rencontrer le leader Nguyên Ai Quôc.
Début juin 1940, à Cui Hu - Kunming - Yunnan (Chine), les deux hommes rencontrent le camarade Vuong (Nguyên Ai Quôc). Depuis lors, Vo Nguyên Giap est devenu un proche et excellent élève de Nguyên Ai Quôc - Hô Chi Minh.
Réalisant que Vo Nguyên Giap avait un talent militaire naturel, après une période d'essais et d'entraînement, en décembre 1944, Nguyên Ai Quôc chargea Vo Nguyên Giap de créer le Détachement de propagande de l'Armée de libération du Vietnam - le prédécesseur de l'Armée populaire du Vietnam
Désormais, Vo Nguyên Giap est le plus haut commandant de l'Armée populaire du Vietnam.
Sous la direction du Parti, dirigé par le président Hô Chi Minh, et sous la direction directe du camarade Vo Nguyên Giap, l'armée composée de 34 soldats est devenue une armée révolutionnaire de plus en plus forte.
Étape par étape, les combats ont vaincu les armées professionnelles et redoutables, équipées des armes de guerre les plus avancées et les plus modernes de l'époque pour conquérir et maintenir l'indépendance et la liberté de la nation, l'intégrité territoriale de la patrie et ont amené tout le pays à évoluer vers le socialisme.
Au cours de la guerre de résistance contre les colonialistes français, en tant que secrétaire de la Commission militaire centrale, commissaire politique général, secrétaire de la Commission militaire générale, ministre de la Défense et commandant en chef de l'armée, le général Vo Nguyên Giap a profondément compris la politique de résistance contre l'invasion coloniale française, a mis en œuvre les instructions du président Hô Chi Minh et a construit l'Armée populaire du Vietnam pour qu'elle grandisse, mûrisse et promeuve progressivement son rôle d'armée révolutionnaire, en tant que noyau central pour le peuple tout entier à combattre l'ennemi, etc.
Le général a directement commandé de nombreuses campagnes importantes, marquant le développement de la guerre de résistance telles que les campagnes de Biên Gioi, de Hoa Binh, de Nord-Ouest, de Thuong Lào, etc.
Surtout lors de la campagne de Diên Biên Phu, avec une pensée militaire pointue et une vision stratégique profonde, le général et commandant en chef Vo Nguyên Giap a changé la devise de combat de « combattre rapidement, gagner rapidement » à « Combattre fermement, avancer fermement », pour remporter la victoire de Diên Biên Phu qui « a résonné à travers les cinq continents et a ébranlé le monde», mettant fin avec succès à la guerre de résistance contre les envahisseurs colonialistes français, plaçant le général Vo Nguyên Giap dans le rang des généraux célèbres du monde.
Durant la guerre de résistance contre les États-Unis pour défendre le pays, en tant que vice-premier ministre, secrétaire de la Commission militaire centrale, ministre de la Défense, commandant en chef de l'armée, il a dirigé les troupes et le peuple tant au Nord qu'au Sud à vaincre successivement les stratégies de guerre et les efforts militaires les plus élevés des États-Unis et de leurs marionnettes, en remportant des victoires retentissantes, telles que la victoire dans la contre-offensive stratégique de la saison sèche de 1965-1966 et de la saison sèche de 1966-1967, la campagne Route 9 - Le sud du Laos en 1971, l'offensive stratégique en 1972, deux guerres destructrices des impérialistes américains, créant « Diên Biên Phu aérien » au-dessus de Hanoï en décembre 1972.
En particulier, la grande victoire du printemps 1975, culminant avec la campagne de Hô Chi Minh, a posé un jalon brillant, mettant fin à 30 ans de guerre révolutionnaire, recouvrant la pleine indépendance de la nation et unifiant le pays.
Le pays étant pacifique et unifié, le général et les dirigeants du Parti, de l'État et de l'Armée ont conduit l'ensemble du peuple et de l'armée à accomplir deux tâches stratégiques : construire et protéger la patrie socialiste du Vietnam, mener à bien le processus de renouveau du pays. En 1991, le général a pris sa retraite à l'âge de 80 ans.
Avec de grandes contributions à la cause révolutionnaire du Parti et de la nation, un grand prestige dans le pays et à l'étranger, le général Vo Nguyên Giap a reçu la Médaille de l'Étoile d'or, la Médaille Hô Chi Minh, l’Insigne du Parti des 70 ans et de nombreux autres ordres et médailles nobles du Vietnam et du monde entier.
Des générations d'officiers et de soldats de l'Armée populaire du Vietnam l'ont honoré comme le « Grand frère » de l'armée. Les soldats qu'il dirigeait et commandait étaient aimés du peuple et appelés « soldats de l'oncle Hô », ce qui était une fierté que toutes les armées du monde n'avaient pas.
Le général Vo Nguyên Giap en 1940
Le général Vo Nguyên Giap en 1940


Le général Vo Nguyên Giap est né le 25 août 1911, dans la commune de Lôc Thuy, district de Lê Thuy, province de Quang Binh (au Centre du vietnam), dans une famille patriotique.
Il s'est engagé très jeune sur la voie révolutionnaire sous la direction de ses aînés et de ses professeurs à l'École nationale de Huê (Quôc Hoc Huê), a participé à des organisations patriotiques et révolutionnaires : l'Association de la jeunesse révolutionnaire du Vietnam, le Parti révolutionnaire Tân Viêt, la Fédération communiste d'Indochine.
Il est devenu un membre suppléant du Comité central, chargé de la propagande et des communications de la Commission générale du Parti révolutionnaire Tân Viêt.
Vo Nguyên Giap a grandement contribué à la promotion de l'organisation Tân Viêt au sein de la Fédération communiste indochinoise - l'une des trois organisations prédécesseurs du Parti communiste du Vietnam.
Il fut condamné à 2 ans de prison par les colonialistes français pour avoir participé au soutien du mouvement des Soviets de Nghê - Tinh.
L’avril 1940 marqua un tournant dans la vie révolutionnaire de Vo Nguyên Giap.
Lui et Pham Van Dông furent directement chargés par le camarade Hoang Van Thu - secrétaire du Comité du Parti du Nord, de se rendre dans le sud de la Chine pour rencontrer le leader Nguyên Ai Quôc.
Début juin 1940, à Cui Hu - Kunming - Yunnan (Chine), les deux hommes rencontrent le camarade Vuong (Nguyên Ai Quôc). Depuis lors, Vo Nguyên Giap est devenu un proche et excellent élève de Nguyên Ai Quôc - Hô Chi Minh.
Réalisant que Vo Nguyên Giap avait un talent militaire naturel, après une période d'essais et d'entraînement, en décembre 1944, Nguyên Ai Quôc chargea Vo Nguyên Giap de créer le Détachement de propagande de l'Armée de libération du Vietnam - le prédécesseur de l'Armée populaire du Vietnam
Désormais, Vo Nguyên Giap est le plus haut commandant de l'Armée populaire du Vietnam.
Sous la direction du Parti, dirigé par le président Hô Chi Minh, et sous la direction directe du camarade Vo Nguyên Giap, l'armée composée de 34 soldats est devenue une armée révolutionnaire de plus en plus forte.
Étape par étape, les combats ont vaincu les armées professionnelles et redoutables, équipées des armes de guerre les plus avancées et les plus modernes de l'époque pour conquérir et maintenir l'indépendance et la liberté de la nation, l'intégrité territoriale de la patrie et ont amené tout le pays à évoluer vers le socialisme.
Au cours de la guerre de résistance contre les colonialistes français, en tant que secrétaire de la Commission militaire centrale, commissaire politique général, secrétaire de la Commission militaire générale, ministre de la Défense et commandant en chef de l'armée, le général Vo Nguyên Giap a profondément compris la politique de résistance contre l'invasion coloniale française, a mis en œuvre les instructions du président Hô Chi Minh et a construit l'Armée populaire du Vietnam pour qu'elle grandisse, mûrisse et promeuve progressivement son rôle d'armée révolutionnaire, en tant que noyau central pour le peuple tout entier à combattre l'ennemi, etc.
Le général a directement commandé de nombreuses campagnes importantes, marquant le développement de la guerre de résistance telles que les campagnes de Biên Gioi, de Hoa Binh, de Nord-Ouest, de Thuong Lào, etc.
Surtout lors de la campagne de Diên Biên Phu, avec une pensée militaire pointue et une vision stratégique profonde, le général et commandant en chef Vo Nguyên Giap a changé la devise de combat de « combattre rapidement, gagner rapidement » à « Combattre fermement, avancer fermement », pour remporter la victoire de Diên Biên Phu qui « a résonné à travers les cinq continents et a ébranlé le monde», mettant fin avec succès à la guerre de résistance contre les envahisseurs colonialistes français, plaçant le général Vo Nguyên Giap dans le rang des généraux célèbres du monde.
Durant la guerre de résistance contre les États-Unis pour défendre le pays, en tant que vice-premier ministre, secrétaire de la Commission militaire centrale, ministre de la Défense, commandant en chef de l'armée, il a dirigé les troupes et le peuple tant au Nord qu'au Sud à vaincre successivement les stratégies de guerre et les efforts militaires les plus élevés des États-Unis et de leurs marionnettes, en remportant des victoires retentissantes, telles que la victoire dans la contre-offensive stratégique de la saison sèche de 1965-1966 et de la saison sèche de 1966-1967, la campagne Route 9 - Le sud du Laos en 1971, l'offensive stratégique en 1972, deux guerres destructrices des impérialistes américains, créant « Diên Biên Phu aérien » au-dessus de Hanoï en décembre 1972.
En particulier, la grande victoire du printemps 1975, culminant avec la campagne de Hô Chi Minh, a posé un jalon brillant, mettant fin à 30 ans de guerre révolutionnaire, recouvrant la pleine indépendance de la nation et unifiant le pays.
Le pays étant pacifique et unifié, le général et les dirigeants du Parti, de l'État et de l'Armée ont conduit l'ensemble du peuple et de l'armée à accomplir deux tâches stratégiques : construire et protéger la patrie socialiste du Vietnam, mener à bien le processus de renouveau du pays. En 1991, le général a pris sa retraite à l'âge de 80 ans.
Avec de grandes contributions à la cause révolutionnaire du Parti et de la nation, un grand prestige dans le pays et à l'étranger, le général Vo Nguyên Giap a reçu la Médaille de l'Étoile d'or, la Médaille Hô Chi Minh, l’Insigne du Parti des 70 ans et de nombreux autres ordres et médailles nobles du Vietnam et du monde entier.
Des générations d'officiers et de soldats de l'Armée populaire du Vietnam l'ont honoré comme le « Grand frère » de l'armée. Les soldats qu'il dirigeait et commandait étaient aimés du peuple et appelés « soldats de l'oncle Hô », ce qui était une fierté que toutes les armées du monde n'avaient pas.
Pendant la campagne de la frontière en 1950, en tant que secrétaire du Comité du Parti du Front de la frontière et commandant en chef de la campagne, le Général Vo Nguyên Giap a joué un rôle clé dans la victoire de la campagne, marquant un tournant décisif dans la guerre de résistance contre le colonialisme français.
Selon le plan initial de la campagne, nos forces devaient commencer l'offensive en concentrant leurs forces et en détruisant l'ennemi dans le chef-lieu de Cao Bang. Après avoir pris Cao Bang, l'objectif était de se diriger vers Dông Khê et, selon les circonstances, de déterminer la suite de la campagne.
Mais avant de partir en mission, le Général Vo Nguyên Giap a rencontré le Président Hô Chi Minh pour lui faire part de la situation et a reçu ses instructions : « Cette campagne est très importante, il faut gagner à tout prix, il ne faut pas perdre. »
Ces instructions ont profondément marqué le Général Giap, qui a réfléchi intensivement sur l'importance stratégique de la campagne.
L'objectif initial de la campagne était-il trop ambitieux pour nos troupes ?
Était-il judicieux de faire de Cao Bang le point de départ ?
Serait-il possible de fournir suffisamment de vivres pour les nombreuses troupes et travailleurs civils qui participeraient à cette longue campagne ?
Le Président Hô Chi Minh discute avec le Général Vo Nguyên Giap des options tactiques pour la campagne de la frontière en 1950
Le Président Hô Chi Minh discute avec le Général Vo Nguyên Giap des options tactiques pour la campagne de la frontière en 1950
Après une analyse approfondie, le commandement de la campagne a effectué des reconnaissances sur le terrain à Cao Bang au début du mois d'août 1950.
Après avoir analysé et évalué la situation, afin de garantir une victoire sûre dès la première bataille, la bataille décisive ouvrant la première grande campagne offensive de notre armée, le Général Vo Nguyên Giap a décidé, lors d'une réunion du Comité du Parti du Front de la frontière le 16 août 1950, de modifier le plan initial. Au lieu de commencer par Cao Bang, il a proposé de concentrer les attaques sur Dông Khê.
Les raisons de ce changement étaient les suivantes :
Si l'attaque commençait par Cao Bang, il y aurait plusieurs difficultés à surmonter, notamment les problèmes de traversée des rivières et la nécessité de faire face aux renforts ennemis parachutés.
Si l'attaque contre Cao Bang échouait, cela aurait un impact négatif sur la confiance des troupes. En revanche, attaquer Dông Khê s'avérait plus réaliste et garantissait une victoire.
Dông Khê correspondait mieux à la stratégie militaire de l'armée vietnamienne : attaquer des points faibles, détruire les renforts ennemis et mener des attaques de destruction en dehors des positions fortifiées.
De plus, l'attaque contre Dông Khê était plus favorable pour déployer nos troupes et nos moyens de guerre, garantissant une victoire tout en offrant la possibilité de contrer les renforts ennemis.
De plus, les forces ennemies à Đông Khê étaient plus faibles par rapport aux autres cibles. C'était un endroit vulnérable mais stratégique, et si Đông Khê était prise, cela diviserait complètement la position ennemie et mettrait en danger toute leur ligne de défense.
En raison de l'importance stratégique de Dông Khê, qui est un maillon crucial reliant le chef-lieu de Cao Bang au bourg de Thât Khê.
Si Đông Khê est perdu, la ligne de défense de la route nationale 4 sera coupée, isolant ainsi le chef-lieu de Cao Bang, forçant l'ennemi à envoyer des troupes pour secourir Dông Khê ou à retirer des troupes de Cao Bang pour les soutenir.
Cette proposition a été soumise au Président Hô Chi Minh, qui a approuvé la nouvelle stratégie.
Le déroulement de la campagne s'est déroulé exactement comme prévu par le Commandant en chef Vo Nguyên Giap.
Après une préparation minutieuse, le 16 septembre 1950, nos troupes ont commencé l'attaque contre Dông Khê.
Le 18 septembre au matin, l'ennemi s'est replié et nous avons pris le contrôle du terrain. L'ennemi a été contraint de redéployer des renforts : la division Lepager a reçu l'ordre de monter la route nationale 4 pour rejoindre les troupes de Charton en retrait de Cao Bang.
Ensuite, nos forces ont habilement piégé les deux divisions les plus expérimentées de l'armée française, les forçant à quitter leurs positions fortifiées, les isolant et les amenant dans un piège préparé à Côc Xa - Point Haut 477, où elles ont été détruites. Cette victoire a mis en évidence le génie tactique du Général Vo Nguyên Giáp.
Après que Diên Biên Phu ait été choisi comme point de décision stratégique entre nous et les colonialistes français, le 14 janvier 1954, à la base de commandement de la bataille, le comité du Parti et le commandement de la campagne ont tenu une conférence des cadres pour diffuser le plan d'opération de la campagne selon la devise « attaquer vite, résoudre rapidement » et ont défini et assigné des tâches aux unités militaires pour mener à bien les préparatifs de combat conformément à la Résolution de la conférence. Mais avec une vision militaire sensible et acérée, le général Vo Nguyen Giáp a rapidement découvert les faiblesses du plan « attaquer vite, résoudre rapidement ».
En effet, « la situation de l'ennemi avait beaucoup changé. Ils avaient consolidé leurs fortifications défensives, ce n'était plus une bataille de campagne. Les troupes devraient mener une attaque forcée contre un complexe de fortifications défensives sans précédent » [1], plus important encore, nous n’avions pas encore trouvé de solutions pour ces difficultés.
Bien que « l'artillerie soit en position, et que les grands régiments soient tous sur la ligne de départ », avec un esprit de discipline et un sens des responsabilités envers le Parti, l'armée et le peuple, le général Vo Nguyen Giap a décidé « de faire retirer les unités militaires de la ligne de front pour étudier une autre méthode de combat, même si les troupes ont posé des questions. Il fallait passer du plan « combattre vite, gagner vite » à celui de « combattre fermement, avancer sûrement ». La préparation a été prolongée».
Le général Vo Nguyên Giap et ses camarades du commandement de la campagne ont discuté du plan d'opération de la campagne de Dien Bien Phu en 1954.
Le général Vo Nguyên Giap et ses camarades du commandement de la campagne ont discuté du plan d'opération de la campagne de Dien Bien Phu en 1954.
Fort de son expérience pratique sur les champs de bataille des années de résistance contre les colonialistes français et de son talent militaire inné, le général a présenté son point de vue sur le plan d'opération pour détruire le complexe de fortifications, analysant les changements importants du côté de l'ennemi après la conférence de Tham Pua, ainsi que les difficultés que nous n'avions pas encore pu surmonter.
À partir de là, il a affirmé : le plan « attaquer vite, gagner vite » ne pouvait pas garantir le principe supérieur de « frapper sûrement pour gagner ».
Il a affirmé avec assurance que nous maintenions notre détermination à détruire l'ennemi à Dien Bien Phu, mais que nous devions changer notre façon de combattre et notre principe d'opération.
Après une discussion sérieuse, au nom du comité du Parti et du commandement du front, il a conclu : « Pour garantir le principe supérieur de « frapper sûrement pour gagner », il est nécessaire de changer le principe de destruction de l'ennemi de « attaquer vite, gagner vite » à « combattre sûrement, avancer sûrement ».
Il a décidé de reporter l'offensive et ordonné aux troupes sur toute la ligne de se retirer vers le point de rassemblement et de retirer l'artillerie. La tâche politique a garanti le respect absolu de l'ordre de retrait comme un ordre de combat. La logistique passe à la préparation selon le nouveau principe".
La décision de reporter l'offensive et de changer de tactique a été une décision audacieuse et courageuse, témoignant de la haute intelligence et de la détermination politique du Commandant en chef et du secrétaire du Parti du front devant le Parti, le peuple et l'armée. Cette décision a permis d'éviter à temps le risque de pertes pour nos troupes et notre peuple, comme l'avait conseillé le Président Hô Chi Minh : « Nous ne pouvons que gagner, pas perdre, car si nous perdons, nous perdons tout ».
La réalité de la campagne de Dien Bien Phu a prouvé que la décision du général Vo Nguyên Giap à ce moment historique était tout à fait correcte. Plus tard, le général Vo Nguyên Giáp a rappelé dans ses mémoires qu'il s'agissait de « la décision la plus difficile de toute ma carrière de commandant ».
Avec « deux coups stratégiques consécutifs » au Tây Nguyên (Hauts Plateaux du centre) et à Huê - Dà Nang remportant la victoire, nous avons éliminé la moitié des forces ennemies, libérant une vaste région allant de Quang Tri à Khanh Hoa, créant un tournant dans la situation de guerre, semant la confusion et la panique chez l'ennemi, l'obligeant à se regrouper pour défendre Saigon...
Saisissant l'opportunité stratégique, le 31 mars 1975, le Bureau politique s'est réuni en session élargie pour discuter du troisième coup stratégique pour attaquer Saigon, le dernier coup décisif de l'offensive générale et de l'insurrection. Le général Vo Nguyên Giap a proposé d'élaborer d'urgence un plan d'opération pour libérer Saigon - Gia Dinh en suivant la direction d'un encerclement stratégique à l'est et à l'ouest de Saigon, en utilisant une force de frappe principale pour pénétrer en profondeur et détruire l'ennemi.
Le 1er avril 1975, le général Vo Nguyên Giap, en sa qualité de secrétaire de la Commission militaire centrale, a envoyé un télégramme secret au Bureau central du Parti pour le Sud-Vietnam pour déterminer le moment d’attaquer Saigon.
Dans ce télégramme, il a écrit : « Actuellement, nous disposons suffisamment de forces et de capacités pour remporter la victoire dans un délai beaucoup plus court que prévu. Le point décisif est de saisir toutes les opportunités… Le temps nous est compté. Soyez plus vite pour parvenir à une victoire complète, absolument complète ».
Sous la direction opportune du Bureau politique et dans le but de mener une attaque rapide, le général Vo Nguyên Giap a signé le 5 avril 1975 la décision de créer l’unité côtière (également connue sous le nom d’« armée de l’Est »), qui avait pour mission de percer les lignes ennemies allant de Nha Trang jusqu’à Saigon. Le commandant en chef lui a également demandé de trouver les solutions appropriées pour accélérer sa marche militaire en vue de libérer le Sud dans les meilleurs délais. Cette marche militaire était un combat continu, avec l’esprit « combattre l’ennemi, ouvrir la voie à l’avancée victorieuse ».
Pour encourager l’esprit de combat sur l’ensemble du front, le 7 avril 1975, le général Vo Nguyên Giap, commandant en chef de la campagne, a signé le télégramme secret no157/DK, dans lequel il a écrit : « Vite, plus vite, audacieux, plus audacieux. Profitez de chaque heure, de chaque minute pour libérer le Sud. Soyez déterminés à se battre et à remporter une victoire complète ».
En plus de libérer rapidement le territoire terrestre, le 2 avril, le général Vo Nguyên Giap a directement donné des instructions à Lê Trong Tân : « En plus de la tâche de transmettre les ordres à la 5e région militaire et au commandement de la marine, il faut organiser des attaques pour libérer les îles, notamment l’archipel de Truong Sa ».
Le 4 avril, il a envoyé le télégramme secret no 990B/TK à Vo Chi Công, commissaire politique de la 5e région militaire, et à Chu Huy Mân, commandant de la 5e Région militaire. Il a demandé au Comité du Parti et au commandement de la 5e Région militaire, ainsi qu’au commandement de la marine d’élaborer des plans de bataille appropriés et de mener des préparatifs nécessaires en vue de libérer rapidement l’archipel de Truong Sa. Il s’agit d’une tâche extrêmement importante.
Cet ordre a été exécuté immédiatement. Après avoir écouté le plan de bataille de la 5e Région militaire, le général Vo Nguyên Giap a envoyé le 13 avril un télégramme à Chu Huy Man pour lui donner son avis sur l’opportunité de capturer les îles. Le lendemain, à la nouvelle que l’ennemi s’apprêtait à se retirer de Truong Sa, il a demandé à la 5e Région militaire de mener son plan d’occupation des îles.
Le 28 avril, notre armée ont réussi à libérer totalement l’archipel de Truong Sa et ses îles. Le 30 avril, le drapeau de la libération a flotté sur le toit du Palais de l’Indépendance, marquant la victoire de la campagne historique de Hô Chi Minh.
Ainsi, en tant que commandant en chef de l’Armée populaire vietnamienne pendant trente ans (1945 – 1975), le général Vo Nguyên Giap a contribué de manière importante aux glorieuses victoires de notre pays. Son image et ses exploits exceptionnels dans la cause révolutionnaire du Parti et de l’État resteront à jamais gravés dans la mémoire de chaque Vietnamien, mais aussi dans celle de tous nos amis à travers le monde, comme l’a affirmé le secrétaire général du Comité central du Parti communiste du Vietnam, Nguyên Phu Trong : « Notre Parti, notre État et notre peuple apprécient hautement les mérites du général Vo Nguyen Giap ».
Des générations d’officiers et de soldats de notre armée l’ont honoré en tant que grand frère de l’Armée populaire vietnamienne. La personnalité et les grandes contributions de ce général du peuple restent toujours gravées dans le cœur du peuple et dans l’histoire nationale.
« Ces généraux (généraux français en Indochine), qui ont tous été vaincus par le général Giap, montrent que ce dernier leur est supérieur ».
Les « 60 ans de héros asiatiques » du magazine Time (2006) : « Aujourd’hui encore, toujours impeccablement vêtu de son uniforme, le général Giap refuse modestement de se qualifier de héros militaire. Il affirme simplement : “Nous sommes la preuve que le peuple vietnamien, animé par un patriotisme profond, peut accomplir des exploits extraordinaires”. Oui, mais c’est bien le général Giap qui leur a montré la voie ».
« Le général Vo Nguyên Giap est un stratège complet, maîtrisant aussi bien l’art de la guerre que les disciplines intellectuelles. Ses compétences se complètent et s’enrichissent mutuellement dans des domaines aussi variés que la défense, la politique, l’économie et la culture ».
« Le génie stratégique, tactique et logistique du général Giap s’est harmonieusement mêlé à la politique et à la diplomatie. Les puissances occidentales, pourtant économiquement supérieures et technologiquement avancées, dotées d’une puissance militaire écrasante, ont dû s’incliner face à cet ancien professeur d’histoire devenu général ».
« L’armée expéditionnaire française et ses officiers formaient une force professionnelle, aguerrie et dotée d’un équipement moderne. Le fait que le général Giap nous ait vaincus à Diên Biên Phu témoigne de son talent exceptionnel. […] J’admets que le général Giap n’était pas seulement plus compétent que moi, mais aussi supérieur à des généraux comme Cogny et Navarre. J’ai l’honneur d’avoir été son adversaire et de reconnaître en lui un stratège hors pair. Je lui rends hommage ».
« Fondateur de l’Armée populaire, Vo Nguyen Giap a su synthétiser les théories marxistes et les traditions séculaires de lutte contre les envahisseurs, en les adaptant habilement aux particularités géographiques d’un pays aux terres modestes. Il a prouvé des qualités exceptionnelles dans tous les grands domaines de la guerre ».


Publication : le 12 décembre 2024
Contenu : Capitaine, Agrégé Nguyên Ngoc Toan, de l'Institut d'Histoire militaire du Vietnam.
Photos : qdnd.vn, VNA, Getty Images
Dessin : Ta Lu