Raymonde Dien
un symbole du mouvement de solidarité internationale en faveur des Vietnamiens
Ayant toujours été aux côtés du peuple vietnamien dans la lutte contre les colonialistes français, Raymonde Dien est devenue un symbole du mouvement de solidarité internationale, soutenant le peuple vietnamien contre les Français au cœur de la France. Son nom est devenu le plus beau symbole de l’héroïsme international.
Le 19 août 2022, Raymonde Dien, membre du Parti communiste français, s’est éteinte à l’âge de 93 ans. Toute sa vie, elle s’est toujours consacrée au Vietnam.
Le 23 février 1950, le monde a été profondément ému par cette femme allongée sur les rails pour bloquer un train transportant des armes vers l’Indochine.
L’acte de bravoure de la Française Raymonde Dien - alors âgée de moins de 21 ans - a provoqué l’arrêt du train. Depuis lors, cet événement historique a déclenché un mouvement contre la guerre, soutenant le peuple vietnamien dans la lutte contre les colonialistes français.
Après les événements du 23 février, Raymonde Dien a été arrêtée et détenue pendant près d’un an. Cependant, cela n’a pas entamé son esprit combatif. Après sa libération, elle a continué de se battre pour la paix et la justice pour le peuple vietnamien.
Le 23 février est inscrit dans l’histoire comme le plus beau symbole de l’internationalisme prolétarien, tandis que l’action héroïque de Raymonde Dien est rappelée par une rue nommée « 23 février 1950 » à Saint-Pierre-des-Corps, près de la ville de Tours, France.
Le monument de Raymonde Dien dans la ville de Saint-Pétersbourg, en Russie, la montre se tenant fièrement sur les rails pour bloquer le train transportant des armes de la France au Vietnam. Photo : Dezidor.
Le monument de Raymonde Dien dans la ville de Saint-Pétersbourg, en Russie, la montre se tenant fièrement sur les rails pour bloquer le train transportant des armes de la France au Vietnam. Photo : Dezidor.
En 1953, le sculpteur Valerian Kirhoglani a sculpté une statue de Raymonde Dien et l’a érigée dans le parc de la Victoire à Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg, Russie).
Une version de cette statue a également été érigée à Zelenogorsk, à environ 50 km du centre de Saint-Pétersbourg.
Au Vietnam, son nom est également donné à une rue dans l’arrondissement 7, à Hô Chi Minh-Ville. Pour ses contributions à la lutte du peuple vietnamien, le 2 septembre 2004, elle a reçu les ordres et les médailles de l’amitié du Vietnam.
En 1956, Raymonde Dien a l’opportunité de venir au Vietnam avec l’Union de la jeunesse communiste française et a eu l’honneur de rencontrer l’Oncle Hô. Lors de sa première visite au Vietnam, elle était accompagnée d’Henri Martin, qui est aussi un ami français très proche du Vietnam, l’un des pionniers du mouvement contre la guerre coloniale française au Vietnam et en Indochine.
Des documents de l’Oncle Hô et des articles rapportent la libération de Raymonde Dien par les autorités françaises. Photo : Vietnam+.
Des documents de l’Oncle Hô et des articles rapportent la libération de Raymonde Dien par les autorités françaises. Photo : Vietnam+.
Raymonde Dien et une photo prise avec l’Oncle Hô en 1956.
Raymonde Dien et une photo prise avec l’Oncle Hô en 1956.
Raymonde Dien visite le bureau de représentation du journal Nhân Dân en France, le 11 mars 2012.
Raymonde Dien visite le bureau de représentation du journal Nhân Dân en France, le 11 mars 2012.
Raymonde Dien visite le stand du journal Nhân Dân lors de la Fête de l’Humanité, le 13 septembre 2014 en France.
Raymonde Dien visite le stand du journal Nhân Dân lors de la Fête de l’Humanité, le 13 septembre 2014 en France.
Raymonde Dien et ses amis, qui sont aussi des amis du Vietnam.
Raymonde Dien et ses amis, qui sont aussi des amis du Vietnam.
En 2004, à l’occasion du 50e anniversaire de la victoire de Diên Biên Phu, Raymonde Dien et son ami Henry Martin sont venus au Vietnam et ont été témoins des changements dans la patrie de l’Oncle Hô. C’est aussi un bonheur et une fierté pour elle de voir le Vietnam et son peuple avancer vers la volonté du Président Hô Chi Minh.
Le 23 février 1950, à la gare de Tours, cet événement a changé sa vie et renforcé ses sentiments pour le Vietnam. Beaucoup de choses ont changé, mais le cœur de Raymonde Dien est resté avec le Vietnam jusqu’à sa mort.