Le Vietnam d’aujourd’hui incarne une harmonieuse synthèse entre valeurs traditionnelles et modernité.
C’est l’impression que partagent la plupart des amis internationaux lorsqu’ils viennent dans notre pays.
Chen Ta Yu, représentant en chef de l’organisation Tzu Chi au Vietnam (Chine/Taiwan) :
Le peuple est le bien le plus précieux du Vietnam
Le Vietnam ne se distingue pas seulement par la beauté de sa nature, mais aussi par l’intelligence, le labeur, l’amour de la paix et la soif de savoir de son peuple.
Le peuple vietnamien constitue le bien le plus précieux du pays, lui permettant d’aborder une nouvelle ère riche en opportunités et de demeurer au centre de l’attention internationale.
Au fil de notre coopération avec le Vietnam, j’ai été profondément touché par la tradition de loyauté et de fidélité que son peuple manifeste envers ses amis internationaux.
C'est un respect du passé, mais aussi une continuité dans le présent : dévouement, enthousiasme et responsabilité dans chaque activité d’échange et de coopération.
Ce sont ces valeurs qui ont forgé ce que nous appelons « l’affection vietnamienne », une valeur durable qui renforce notre attachement et notre estime pour ce pays.
L’organisation Tzu Chi a été fondée sur la philosophie de la compassion : venir en aide à ceux qui en ont besoin.
En venant au Vietnam, nous avons constaté que l’esprit d’humanité du peuple vietnamien s'accordait naturellement avec cette philosophie.
Outre l’attention et le soutien du gouvernement vietnamien, nous avons également bénéficié de l’appui actif du Comité de coordination de l’aide au peuple (PACCOM), relevant de l’Union des organisations d’amitié du Vietnam, et du Comité des affaires relatives aux organisations non gouvernementales étrangères.
Ce soutien ne facilite pas seulement le déploiement des activités caritatives de Tzu Chi, mais renforce également notre confiance et notre souhait de maintenir un engagement durable au Vietnam.
M. Radman Jesse Kivette, Représentant en chef de l’organisation VinaCapital Foundation (États-Unis) :
Le Vietnam nous a poussés à passer de la charité à un développement durable
Lors de ma première visite au Vietnam en 2000, j’ai eu l’occasion de me rendre à Bac Ha (province de Lao Cai) où j’ai rencontré une jeune femme médecin tout juste diplômée, venue travailler bénévolement à l’hôpital du district.
Ce qui m’a profondément touché, c’est que sa motivation n’était pas personnelle, mais entièrement tournée vers le service des populations défavorisées.
Cette rencontre a éveillé en moi une émotion sincère à l’égard du Vietnam : celle d’un peuple dont les membres vivent pour la collectivité, plaçant toujours l’intérêt commun au-dessus de celui de chacun.
À partir de ce moment, j’ai eu le sentiment de devenir, en quelque sorte, « plus vietnamien », et je me suis attaché à ce pays tout au long de mon parcours.
M. Radman Jesse Kivette aux côtés d’enfants bénéficiaires des programmes de VinaCapital Foundation. Photo : VCF.
M. Radman Jesse Kivette aux côtés d’enfants bénéficiaires des programmes de VinaCapital Foundation. Photo : VCF.
Le Vietnam m’a aidé à dépasser la simple idée de bienfaisance pour adopter une véritable conscience du développement durable, une approche fondée sur la science, à long terme et plus concrète.
Tout au long de ces plus de vingt années d’engagement, j’ai constamment reçu le soutien du gouvernement vietnamien, de l’Union des organisations d’amitié du Vietnam (VUFO) et du Comité de coordination de l’aide populaire (PACCOM).
Même lorsque les ressources internationales étaient limitées, nous avons toujours bénéficié de l’appui, de l’encouragement moral et de l’aide concrète de ces institutions, ainsi que des autorités locales avec lesquelles j’ai eu le privilège de collaborer.
M. Radman Jesse Kivette, Représentant en chef de l’organisation VinaCapital Foundation (États-Unis) :
Le Vietnam : moderne et optimiste
Lorsque nous sommes arrivés au Vietnam pour assister à la commémoration du 70e anniversaire de la victoire de Dien Bien Phu, dès notre arrivée à l’aéroport, nous avons été chaleureusement accueillis par l’Union des organisations d’amitié du Vietnam. En entrant dans la ville, j’ai vu des immeubles élevés les uns à côté des autres, de larges avenues et des rues décorées de drapeaux et de fleurs.
Le développement actuel du Vietnam met encore davantage en valeur l’importance de la paix.
Cette prospérité repose sur les sacrifices et les pertes que j’ai moi-même pu constater.
Je suis convaincue que le Vietnam continuera de se développer avec force et que l’amitié entre la Chine et le Vietnam sera perpétuée par les jeunes générations à travers des échanges et un apprentissage constant.
Mme Lu Tinh Nhu, ancienne infirmière à l’hôpital Nam Khê Sơn (Région autonome zhuang du Guangxi, Chine). Photo : Dinh Hoa.
Mme Lu Tinh Nhu, ancienne infirmière à l’hôpital Nam Khê Sơn (Région autonome zhuang du Guangxi, Chine). Photo : Dinh Hoa.
J’ai travaillé à l’hôpital Nam Khê Sơn à l’âge de 17-18 ans. J’ai directement participé aux soins des blessés et malades vietnamiens.
Certains soldats, alors à peine de notre âge, avaient déjà combattu ; l’un avait perdu un bras, un autre une jambe.
Mais ils conservaient toujours un esprit optimiste et savaient trouver de la joie malgré les difficultés.
Leur courage a motivé le personnel médical à redoubler d’efforts, car ils considéraient que prendre soin des blessés et malades était aussi une manière de soutenir la lutte du Vietnam.
Timothée Rousselin (France) :
Les Vietnamiens sont aimables et accueillants
J’ai vécu au Vietnam pendant six ans.
Dès les premiers jours sur cette terre, ce qui m’a le plus marqué, c’est la gentillesse et l’hospitalité des Vietnamiens.
J’ai été véritablement surpris de découvrir tant de beautés : des paysages pittoresques, une culture riche, une histoire profonde, une gastronomie raffinée et, par-dessus tout, des personnes admirables.
Au Vietnam, je ressens clairement que la valeur de la communauté est mise en avant. La famille, la terre natale et les personnes qui nous entourent sont toujours la priorité absolue.
Timothée Rousselin (France). Photo : fournie par le personnage.
Timothée Rousselin (France). Photo : fournie par le personnage.
Pendant tout le temps que j’ai vécu ici, il y a un jour particulier qui m’a toujours profondément ému : le 30 avril. Pour moi, ce jour-là n’est pas seulement une grande date historique du Vietnam — celle de la réunification du pays — mais aussi un symbole puissant de l’aspiration à la liberté, du cheminement vers la réconciliation, le développement et l’avenir.
Ce qui me touche profondément, c’est que les Vietnamiens ne vivent pas dans la haine, mais se souviennent ensemble du passé avec fierté et gratitude.
C’est un message de paix et de solidarité dont de nombreux pays devraient s’inspirer.
Timothée Rousselin (France) :
Vietnam : une leçon de paix
Dans les années 1960, alors que j’avais une vingtaine d’années, j’ai pris part au mouvement contre la guerre au Vietnam.
Vers 1966, j’ai refusé l’ordre de conscription. J’ai participé à de nombreuses manifestations et actions de protestation tout au long des années 1960 et 1970.
Frank Howard Joyce, chef de la délégation du Conseil national des personnes âgées des États-Unis. Photo : Dinh Hoa.
Frank Howard Joyce, chef de la délégation du Conseil national des personnes âgées des États-Unis. Photo : Dinh Hoa.
En avril 1970, j’étais membre d’une délégation de paix venue à Hanoi et dans ses environs.
Nous avons rencontré de nombreux Vietnamiens et vu de nos propres yeux les conséquences de la guerre, passées et présentes.
L’un des objectifs de ce voyage était que, de retour aux États-Unis, nous puissions raconter la véritable histoire de ce qui se passait réellement dans cette guerre — ce que les médias américains ne reflétaient pas fidèlement à l’époque.
Je me souviens des jours d’avril 1975 : nous sommes descendus dans la rue pour célébrer la victoire du Vietnam. Nous étions fiers du peuple vietnamien, fiers de ce que nous avions accompli en tant que militants du mouvement pacifiste et opposants à la guerre.
En avril 2025, Frank Howard Joyce est revenu au Vietnam pour la cinquième fois.
Chaque retour, confie-t-il, lui procure le même émerveillement : « Je suis toujours impressionné par le développement spectaculaire du pays, par la résilience et la vitalité extraordinaires du peuple vietnamien ».
Dès le début de son engagement pour la paix, Frank Howard Joyce dit avoir toujours été accueilli au Vietnam avec chaleur, en tant que citoyen américain.
« Ce sentiment d’accueil demeure inchangé jusqu’à aujourd’hui. Je vois de plus en plus d’Américains venir au Vietnam. Eux aussi ressentent cette hospitalité sincère. Vivre l’esprit de paix au Vietnam m’émeut profondément et me redonne de l’énergie. Chaque voyage ici m’enseigne quelque chose de précieux sur la paix et sur la manière de la construire ».
Joel Schwartz – militant syndical, membre de la délégation de la Fondation pour la réconciliation et le développement (États-Unis)
L’esprit du peuple vietnamien inspire le monde
« J'ai commencé à m'intéresser au Vietnam à l'âge de 17 ans. Depuis, j'ai étudié l'histoire de la lutte du peuple vietnamien et participé au mouvement contre la guerre du Vietnam. Aujourd’hui, à 73 ans, les souvenirs de cette époque demeurent encore intacts dans ma mémoire ».
Joel Schwartz, militant syndical, membre de la délégation de la Fondation pour la réconciliation et le développement (États-Unis). Photo : Dinh Hoa.
Joel Schwartz, militant syndical, membre de la délégation de la Fondation pour la réconciliation et le développement (États-Unis). Photo : Dinh Hoa.
La lutte courageuse du peuple vietnamien est pour moi une source d’inspiration profonde.
Le peuple vietnamien a montré au monde qu’il pouvait traverser une lutte acharnée tout en préservant ses plus belles qualités humaines.
En effet, quelle que soit la partie qui la mène, la guerre détruit toujours l’être humain.
Pourtant, les Vietnamiens, tout en se souvenant du passé, ne vivent pas dans le passé.
C’est là une véritable leçon de vie.
Aujourd’hui, je vis à Staten Island, à New York, où réside une communauté palestinienne que nous soutenons ensemble. Eux aussi trouvent leur inspiration dans le Vietnam.
Pour eux, l’esprit du peuple vietnamien est une force motrice puissante dans la lutte du peuple palestinien à Staten Island.
Votre combat continue d’inspirer des personnes partout dans le monde, et je suis convaincue que cet élan se perpétuera dans l’avenir.
Myrna V. Pagán - Artiste, militante des droits humains, membre du Conseil national des personnes âgées des États-Unis:
Le Vietnam, jeune, moderne et toujours tourné vers l’avenir
L’image la plus marquante lors de mon séjour au Vietnam fut celle d’enfants au bord de la route qui formaient un cœur de leurs mains en direction de notre bus.
Leurs regards et leurs sourires étaient d’une pureté touchante. J’ai vu en eux un avenir plein d’espoir - non seulement pour le Vietnam, mais aussi pour le monde entier.
Myrna V. Pagán (au centre) – Artiste, militante des droits humains, membre du Conseil national des personnes âgées des États-Unis. Photo : Dinh Hoa.
Myrna V. Pagán (au centre) – Artiste, militante des droits humains, membre du Conseil national des personnes âgées des États-Unis. Photo : Dinh Hoa.
Cela m’a également fait réfléchir : dans un monde en perpétuel changement, où de nombreux enfants restent méfiants envers les étrangers, au Vietnam, ils vous accueillent avec chaleur, veulent vous serrer la main, veulent prendre des photos avec vous.
En entendant les chiffres sur les sacrifices consentis lors de la guerre passée, mon cœur s’est serré.
Mais vous avez surmonté ces pertes pour élever une génération de jeunes aussi beaux que des fleurs de lotus. Je viens d’apprendre que le lotus est la fleur nationale du Vietnam, et c’est vraiment approprié, car vous êtes l’incarnation de ces fleurs : purs, résilients et pleins de vie.
J’espère qu’un jour je pourrai revenir au Vietnam et emmener mes petits-enfants rencontrer ces jeunes amis ici. Je suis âgé, mais l’avenir appartient aux enfants, aux jeunes pousses de nos deux pays. Je suis très heureux d’avoir pu être présent au Vietnam.
J’aurais souhaité pouvoir rester plus longtemps et apprendre le vietnamien pour communiquer. Mais même sans parler encore le vietnamien, mon cœur dialogue déjà avec vous.
Le 17 avril 2025, nous avons eu une rencontre avec le Président de l’Union des organisations d’amitié du Vietnam et avons reçu des informations actualisées sur votre pays.
J’ai réalisé que nos deux nations ne sont pas seulement séparées géographiquement, mais ont également été cloisonnées par des murs invisibles de médias et de préjugés. Pouvoir voir de mes propres yeux, ressentir la vie ici, constitue donc une expérience précieuse.
À travers les personnes que j’ai rencontrées, j’ai perçu clairement le dévouement, la résilience et l’espoir en l’avenir. C’est le message le plus fort que je garderai avec moi.
Petr Tsvetov, Premier vice-président de l'Association d'amitié Russie - Vietnam :
Le Vietnam est désormais présent dans le monde entier
Début septembre 2025, j'ai eu l'occasion de revenir au Vietnam, une terre où j'ai vécu et travaillé pendant de nombreuses années.
Le court trajet de l'aéroport à l'hôtel a suffi pour que je constate les changements, preuves d'un Vietnam qui se développe rapidement et s'engage résolument vers de nouveaux sommets.
Je me souviens de mon premier voyage au Vietnam en 1977, une époque où le pays était encore confronté à de grandes difficultés.
Les gens utilisaient alors des tickets de rationnement pour acheter du riz, de la viande ou du poisson, chaque article en quantité limitée.
Au marché de Dong Xuan, il n'y avait pratiquement que des bananes, et peu d'autres fruits ou marchandises.
Aujourd'hui, en regardant en arrière, je sens la joie envahir mon cœur.
Hanoï, capitale vietnamienne, est méconnaissable : tous les supermarchés et marchés regorgent de produits, des produits agricoles aux équipements électroniques.
Je dis souvent à mes étudiants : il suffit d'ouvrir leur téléphone pour voir l'inscription « Made in Vietnam ».
Cela signifie que les produits vietnamiens sont présents partout dans le monde, affirmant la nouvelle position du pays.
Le Vietnam maîtrise désormais progressivement les hautes technologies, se montrant dynamique et innovant dans la quatrième Révolution industrielle.
J'ai été particulièrement impressionné par le rythme de croissance du PIB depuis les années 1990-2000, ainsi que par l'explosion du commerce extérieur, qui témoignent de l'importance croissante que la communauté internationale accorde à la coopération avec le Vietnam.
Kaneya Manabu (Ancien chef de la police de la préfecture de Saitama, Japon) :
Au Vietnam, les sourires sont partout
Au Vietnam, il y a beaucoup de sourires. Les Vietnamiens sourient de manière chaleureuse, sincère et bienveillante. Quelle que soit leur situation — même dans la difficulté ou face à un travail pénible — ils gardent le sourire. Les rapports humains y sont très proches, même dans les administrations. Les gens se préoccupent les uns des autres avec une grande ouverture.
Kaneya Manabu (ancien chef de la police de la préfecture de Saitama, Japon). Photo fournie aimaiblement par M. Kaneya Manabu.
Kaneya Manabu (ancien chef de la police de la préfecture de Saitama, Japon). Photo fournie aimaiblement par M. Kaneya Manabu.
Pour de nombreux Vietnamiens, le bonheur ne réside pas dans un emploi prestigieux ou dans l’argent, mais dans une famille aimante et harmonieuse.
Lorsque je demande comment ils envisagent leur vieillesse, la plupart me répondent qu’ils pourront compter sur leurs enfants ou leurs proches, sans s’en inquiéter.
Les Vietnamiens sont vraiment très attachés à l’affection.
Dans certains pays développés, les gens peuvent sombrer dans le désespoir à cause du stress professionnel.
Au Vietnam, en cas de difficulté, les gens envisagent simplement de quitter leur emploi, rarement de mettre fin à leurs jours.
Cela montre qu’ils se respectent et accordent une grande importance à leur bien-être personnel.
Ici, si un parent ou un enfant tombe malade, on peut facilement demander un congé pour s’en occuper.
Ce n’est pas mal vu : ni les collègues ni les supérieurs ne s’en plaignent.
Au contraire, ils expriment leur compassion ou facilitent l’obtention d’un congé prolongé.
C’est un exemple fort de l’humanité que j’ai ressentie au Vietnam.
Il existe aussi l’habitude de faire une sieste au travail.
À mon avis, beaucoup de pays devraient s’en inspirer.
Une pause de 5 à 10 minutes à midi augmente la productivité et aide à réduire le stress.
Je souhaite fonder une famille et vivre heureux avec elle ici, au Vietnam.
Publication : le 13 novembre 2025
Dessin : NDEL
Source : journal Thoi dai

